Depuis pas mal de temps, nous rêvons de manger nos propres légumes, le hic c’est que nous n’y connaissons rien !… Mais il en faut plus pour décourager une Sardine 😉
Nous avons suivi une animation sur la permaculture et n’avons guère retenu plus de 10% des informations ! Nous sommes passés à la pratique dès le lendemain de peur d’oublier le reste… Nous avons creusé une tranchée, déposé un beau rondin de bois dans le fond, plus, en respectant le principe de la lasagne, nous avons procédé par couche : une couche de compost, une couche de feuillage, une couche de tonte… le tout arrosé abondamment puis nous avons placé nos premiers plans, recouvert de paillage : verdict 2 jours après, tout est mort !
Puis monsieur Sardine s’est pris pour un sorcier, se mettant en tête de créer un potager ne nécessitant pas d’arrosage autre que la pluie et aucun entretien ! Vu que l’on n’est pas bien doué autant laisser faire la nature !
J’ai construit des bacs en récupérant des palettes en bois, j’ai déposé une bâche dans le fond, des morceaux de bois et de terre. Depuis deux mois, nous y enfouissons directement nos épluchures, restes de repas… et des déchets verts. Lorsqu’il pleut, la terre se retrouve évidement humide et cela imbibe le bois qui restitue l’eau nécessaire par temps sec. Le compost apporte également de l’humidité.
Nous n’avons rien planté dans ces bacs, mais miracle, même sans baguette magique, ça pousse ! Les graines et pépins contenus dans nos déchets ont germé et se portent bien, plus qu’à attendre la récolte 😉
Bon weekend et à très vite pour la suite !
Un chapitre où entre en jeu la différence entre apprentissage et réinterprétation personnelle réfléchie. Dès qu’on met de soi-même tout prend une autre tournure. La paresse est une grande chose, elle permet de penser et de trouver les choses qui marchent sans qu’on ait à y revenir sans cesse. Qui a inventé l’escalator, la machine à laver le linge ? On peut vivre sans c’est sûr mais franchement… Et puis faire confiance à la nature qui a des millions de siècles d’expériences de la vie quand on n’en a que 30, 40 ou maximum 80 petites années… non ? Moi je dis chapeau, c’est rassurant des êtres humains comme ça qui savent trouver les solutions à partir d’eux-mêmes mais dans une logique profonde de vie.
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Tu pourras bientôt passer pour la récolte 😉 Ça pousse, ça pousse !…
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